Comme il y a des journées internationales sur à peu près tout, il est fréquent que plusieurs thèmes aient lieu le même jour !
C’est notamment le cas pour le macaron, qui doit partager sa journée avec la célébration du Printemps. Pauvre de lui, car sans surprise, la nouvelle saison lui vole la vedette systématiquement.
Je saute sur l’occasion pour célébrer le macaron, ce petit gâteau à l’amande, qui connait depuis quelques années un véritable engouement.
Dérivé de la meringue, il est constitué de deux coques croustillantes et moelleuses à la fois et garni avec une ganache.
Sa réputation n’est plus à faire, très à la mode, il est devenu la spécialité de grands pâtissiers qui en ont fait un petit bijou en le déclinant autour de parfums et arômes, originaux, d’une grande subtilité et parfois totalement inattendus.
Savez-vous que d’autres gâteaux portent ce même nom ?
C’est pourtant d’un autre macaron dont je veux vous parler aujourd’hui. Le charmant, le délicieux, l’unique macaron d’Amiens.
Le connaissez-vous ?
Originaire d’Italie, la recette aurait été introduite par Catherine de Médicis au XVI siècle et réalisée à partir d’amandes Valencias importées par l’invasion Espagnole.
Sa renommée est inégalée depuis cette introduction en France et le macaron d’Amiens a obtenu le prix des spécialités Régionales en 1992.
100% naturelle, sans colorant ni conservateur, sa composition est majoritairement à base d’amandes, de miel, d’oeuf et d’extrait d’amandes amères.
Acheté en pâtisserie, ce petit trésor de gourmandise est emballé dans un joli papier doré que chacun prendra plaisir à ouvrir avec délicatesse avant dégustation…et à manipuler pendant ou juste après la dégustation. C’est d’ailleurs assez rigolo d’observer les différentes manies autour de cet emballage : il y a le clan de ceux qui vont l’aplatir pour lui redonner un aspect plat et presque lisse, le clan de ceux qui vont le plier en deux puis en quatre puis en huit jusqu’à obtenir un tout petit carré, le clan de ceux qui vont faire un origami avec…
Un peu comme si, jouer avec ce papier doré prolongeait le plaisir de la dégustation 🙂
Plusieurs pâtissiers le proposent, mais le plus renommé est sans doute le confiseur Jean Trogneux, qui en a fait sa spécialité avec une recette inchangée depuis 1872.
Il n’est pas à la carte de manière permanente, mais il lui arrive de pointer le bout de son nez sur une planche apéro Terroir, un menu à thème autour de l’amande ou sur une commande de buffet sur mesure.
Guettez-le sur les menus en ligne 😉
En attendant, découvrez les coulisses de fabrication de ces délicieux petits macarons.