Maîtriser l’équilibre acido-basique
Le Printemps, une renaissance éternelle
avril 25, 2025

Maîtriser l’équilibre acido-basique

Mon conjoint souffre d’un excès d’acidité dans son organisme : douleurs d’estomac, irritation de l’œsophage, digestion perturbée…

Revenu de sa consultation avec un traitement médicamenteux et une fiche de conseils sur la façon d’ajuster son alimentation pour rééquilibrer le pH de son organisme, en favorisant notamment les aliments alcalins, cela m’a donné envie d’en savoir plus !

J’ai donc consulté plusieurs sites d’informations, croisé les sources afin de mieux cerner le sujet et vérifier que mon alimentation ainsi que les menus que je proposais dans le cadre de mon activité de traiteur assuraient un bon équilibre acido-basique.

Sans prétendre faire un cours magistral, ni détenir la vérité absolue, je propose de résumer ci-après ce que j’ai retenu de mes différentes lectures.

Bien évidemment, cet article n’a aucune valeur scientifique et ne pourrait se substituer à un avis médical.

Le pH corporel, facteur de bonne santé 

Chaque partie du corps dispose de son propre pH. Certaines parties de l’organisme sont naturellement à tendance acides (estomac, colon) alors que d’autres sont à l’inverse basiques ou alcalines (lymphe, intestin grêle…).

En cas d’acidité corporelle trop élevée, on s’expose à un risque plus élevé de maladies : les liquides et tissus de l’organisme sont affectés, ce qui vient affaiblir le système immunitaire, provoquant : fatigue, hypertension, troubles digestifs, …

Si des facteurs externes influent également sur l’acidité de l’organisme (stress, pollution, sédentarité…), il est possible et même conseillé d’agir sur son alimentation, en misant sur les aliments alcalinisants (ou bases) qui vont aider à combattre les excès d’acidité.

Un acide est une substance capable de céder un ou plusieurs protons

Une base est une substance capable de capter un ou plusieurs protons.

L’un libère, l’autre absorbe donc…en combinant efficacement acides et bases, on assure l’équilibre

Bon ce n’est pas aussi trivial que ça, évidemment… mais vous avez le concept 🙂

En tout cas à retenir, les aliments alcalinisants (ou de type bases) sont une composante clé dans l’équation de l’équilibre !

Le rôle des aliments alcalins

Lorsque nous ingérons des aliments, ils sont métabolisés et vont produire soit des acides soit des bases en fonction de leur nature.

Les bases – ou alcalinisants – neutralisent les acides et luttent contre la déminéralisation du métabolisme, qui est amplifiée par les aliments acidifiants et les facteurs exogènes cités précédemment.

En cas de déficit des bases pour équilibrer les apports en acide, l’organisme va puiser dans ses réserves et notamment consommer des minéraux présents dans les os, les dents et les organes.

L’équilibre acido-basique

Il semble que les bases soient plus rapidement éliminées par l’organisme après la métabolisation, aussi pour assurer un équilibre, il faut apporter une quantité d’aliments alcalins suffisante et probablement supérieure à la quantité d’aliments acidifiants.

50% est donc un minimum, mais viser le 70% dans l’assiette semble préférable.

Aliments acidifiants versus Aliments alcalinisants

Les acidifiants se retrouvent principalement parmi les produits animaliers (viande, poissons et produits laitiers), les céréales raffinées, les produits transformés, le sel, les sodas, le café et les alcools.

Les alcalinisants trouvent leur place parmi les fruits et légumes, les aromates et les épices, ainsi que les oléagineux et certaines légumineuses.

La propriété alcaline de chacun n’est pas toujours équivalente et évolue selon le mode cuisson. Ainsi, les légumes crus auront un plus fort pouvoir alcalinisant qu’après cuisson. Et là, encore, cela dépend du mode de cuisson ; une cuisson vapeur lente est préférable à une cuisson sous pression, à l’eau ou avec beaucoup de matière grasse.

De même que les fruits, selon leur maturité n’auront pas le même effet.

Contrairement aux idées reçues, un fruit ou légume que l’on qualifie d’acide peut tout à fait être alcalin. En l’occurrence, les agrumes le sont ! Bref, ne pas confondre le gout acide avec le pouvoir alcalin.

Suprêmes d’oranges et dattes

Mes conseils pratiques

  • Pour une assiette très alcalinisante :
    • les plats à base de légumes verts
    • les salades composées à base de crudités et assaisonnements à base d’agrumes
    • les soupes de légumes
    • les mixtes lentilles, pois chiches avec des légumes verts ou des crudités
  • Pour une assiette équilibrée
    • Associer des légumes cuits à la vapeur douce, ou des crudités en accompagnement de vos céréales (que l’on préfère complètes)
    • Ajouter une poignée d’oléagineux, en complément de votre repas
  • A l’extérieur
    • Opter une entrée de type crudités
    • Préférer les légumes aux frites, pâtes en accompagnement de la protéine (surtout si elle est d’origine animale)
    • Privilégier une salade de fruits en desserts

Bien sur, l’idée n’est pas de se priver : faire un écart de temps en temps n’est pas très grave, on pourra toujours rééquilibrer sur les repas suivants.

Compositions by Papilles Nomades

Salade de pourpier
  • Salade de pourpier, tagliatelles de courgettes jaunes, fraises et shiso rouge
  • Salade de chou rouge, betterave crue, avocat, myrtilles et fruit de la passion
  • Velouté de betterave à la citronnelle et au gingembre
  • Emincé de fenouil au zeste de citron et cerfeuil, julienne de courgettes crues au citron et cerfeuil, burrata, huile de noisette et noisettes concassées
  • Houmous aux courgettes, fenouils rôtis, croustillants de halloumi et pois chiches rôtis
  • Lentilles beluga, fenouil et tempeh sauce satay

Et vous ?

Avez-vous déjà expérimenté l’impact de l’alimentation sur votre bien-être digestif ? N’hésitez pas à partager vos retours en commentaire ou à me retrouver sur Instagram @papillesnomades pour découvrir d’autres recettes alcalinisantes !